5) Estime de soi et Comportement vis-à-vis de soi
31/05/2015
Auteur : V Commaret
Anxiété / TOC > Burnout
Cette dernière partie de lʼétude du burnout concerne à présent la relation à soi-même, comme socle dʼune estime de soi positive et dʼun épanouissement professionnel sain. Cela ne concerne donc plus la relation managériale ou dʼéquipe, mais chaque personne face à elle-même. Cette relation à soi se décompose en trois parties.
Présence et vitalité
Notre présence à nous-même et notre vitalité sont symptomatiques de lʼimportance que nous nous accordons à nous-même.
Comme lʼindique A. Goudsmet (1), dans les moments difficiles et notamment de stress excessif, nous ne valons que par notre batterie la plus faible. Elle sera un signal dʼépuisement, et aussi une ressource pour repartir de lʼavant.
Si cʼest le corps, nous serons attentifs au sommeil, à lʼalimentation, au sport, à la respiration …
Si le cœur est le plus sensible, nous privilégierons les moments amicaux et amoureux. Nous apprivoiserons et exprimerons nos émotions.
Si la tête part en premier, nous mettrons lʼaccent sur ce qui donne sens à notre vie, ainsi quʼaux activités intellectuelles et ludiques qui vident la tête de ses soucis : bridge, chant, bricolage, balade dans la nature…
Contrôle de soi et autodétermination
La manière dont nous nous contrôlons et dont nous déterminons notre vie révèle le regard que nous portons sur nos compétences et notre capacité à relever nos défis.
Si nous nous ressentons compétent, nous pouvons plus facilement nous affirmer et déployer nos talents. Nous pouvons choisir une direction avec lʼassurance dʼêtre capable dʼy arriver.
Pour parvenir à cette confiance, nous saurons nous donner une abondance de signes de reconnaissance conditionnels positifs à nous-même, et nous saurons également accepter nos erreurs et ajuster nos actions.
Conscience de soi
Lʼécoute et la conscience de nous-même sont significatives de lʼamour que nous nous portons, de la manière dont nous nous sentons en notre propre compagnie.
Cet aspect est très impactant sur notre capacité à aimer les autres.
Là aussi, il est à notre main de choisir de nourrir notre propre reconnaissance, par des signes inconditionnels positifs : « Merci à lʼunivers pour la merveille que je suis » !
(1)Dʼaprès « LʼAthlète dʼentreprise », dʼAlain GOUDSMET
