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37 : Lʼangoisse ! Quelle soeur jumelle !36 : Quelques moments de sérénité dans un monde35 : une vie vraiment difficile34 : Maudite hypersensibilité33 : La MDPH me refuse encore un emploi protégé32 : J’écris sous le coup de la peur. 31 : Moi, les autres, le boulot30 : Une souffrance qui n’a pas de nom29 : Prescrivez moi une autre personnalité28 : mes conseils sur la prise des médicaments27 : Je reprends mon journal26 : j’ai besoin de mon day-dreaming25 : L’angle de vue de ma maladie évolue avec le temps24 : Un fond d’angoisse et d’insatisfaction23 bis : guérir au dépend d’une partie de mon imagination23 : patient partenaire22 : Je relis ce que j’ai écrit il y a des années21 : Besoin de construire un présent, penser au futur20 : Je suis stable, mais...19 : Ecrire, çà me déprime18 : Ma réactivité aux psychotropes17 : La question de la dysphorie me tarabuste encore16 : La maladie est une expérience de ma vie15 : rechutes, TOC, délire, insécurité, détresse14 : Chauffarde de la vie13 : La maladie bipolaire serait-elle fatalement le malheur de l’autre ou la déchirure du couple ?12 : Un peu de sagesse pour réduire la chimie de mon traitement11 : Je participe à un forum10 : L’art d’être la seule personne â me comprendre09 : J’en ai marrrrrreeeeeeeuuuuuuu !!08 : couple atypique ?07 : suis-je en dehors des conventions d’une maladie normale ?06 : une journée typique qui se répète05 : Je donnerais n’importe quoi pour sortir de ce puits sans fond04 : Aujourd’hui c’est la tristesse qui me fait écrire03 : Pourquoi autant de plaintes sans fins ?02 : Des petits matins où le café n‘a pas le même goût 01 : Comment être bipolaire aujourdʼhui

Age de début de la bipolarité : une variable importante

20/01/2013
Auteur : Dr Hantouche

Bipo / Cyclo > Bipolarité infanto-juvénile > Diagnostic

Lʼâge de début de la bipolarité semble avoir un impact sur la nature et la fréquence des symptômes.

Revue des publications


Lʼâge de début du trouble BP-I est habituellement entre 12-24 ans, un peu plus pour le BP-II et le plus tardif pour le trouble dépressif unipolaire (1-3). Les données relatives à lʼâge de début de la bipolarité dépendent de la méthode des études, et probablement des pays et des cultures (1- 6). Un début précoce (dans lʼenfance ou adolescence) est dʼun intérêt particulier pour désigner un sous-groupe clinique. Un début juvénile paraît commun et chiffré entre 39% et 65% des échantillons étudiés, quʼils soient adultes ou jeunes (2,4-7).
Une bipolarité à début précoce représente un phénotype qui intéresse la génétique et autres domaines de recherche biomédicale. Son importance est également dʼordre clinique (8-11). Par exemple, la bipolarité juvénile semble associe avec un taux élevé de bipolaires familiale (5-11). De plus, la bipolarité à début précoce relève le défi de sa reconnaissance à un âge jeune, de son traitement et aussi de son pronostic, surtout affecté par un retard de plusieurs années pour obtenir le « bon » diagnostic et le traitement approprié (7,12-15).
En examinant de large population de BP-I, lʼâge de début présente typiquement 3 pics indépendants (avec distribution Gaussienne) : 17.1±1.7, 25.3±1.8, et 38.0±4.3 ans (16-21). Cette configuration est commune dans des régions géographiques variées (Canada, France, Italie, Etats-Unis et les Pays de Galle), ce qui évoque une certaine cohérence en dépit des hétérogénéités ethniques et cliniques. Cependant, les 3 âges de début expliquent une variance assez large, respectivement : 36% à 80%, 7% à 39%, et 13% à 25%. Cela dit, on note la prédominance du sous-groupe avec lʼâge de début le plus jeune. La question est de savoir si ce groupe présente des caractéristiques distinctes des autres groupes ?

Age de début précoce et "mauvais pronostic"


La majorité des études montrent que la forme de bipolarité avec un début avant lʼâge adulte est particulièrement sévère, en raison dʼune fréquence plus élevée des cycles rapides, une tendance à la chronicité, des éléments psychotiques, une comorbidité anxieuse et abus de substances et réponse réduite aux régulateurs (4,5,7,22- 24). Un tel pronostic plus réservé peut traduire :
  • a) un trouble destiné au long cours dʼêtre sévère quand il débute à un âge précoce,

  • b) les effets dʼun délai assez long pour la reconnaissance du trouble ou la réticence de traiter les jeunes bipolaire,

  • c) les impressions que la bipolarité juvénile ne sʼexprime pas de la même manière épisodique que la forme avec un début à lʼâge adulte,

  • d) des effets déstabilisants des antidépresseurs et des stimulants fréquemment utilisés chez les jeunes présentant des troubles émotionnels et comportementaux (7,12,13).

  • e) une autre possibilité est le fait que le début précoce de la bipolarité est capable dʼaltérer la maturation et le développement du jeune, donc probabilité de troubles du fonctionnement à lʼâge adulte (25).

  • Toutefois, cette hypothèse de sévérité accentuée de la bipolarité juvénile nʼest pas soutenue par toutes les études (26-28). Donc, la question reste ouverte et toutes les possibilités soulevées tiennent bon et méritent dʼêtre évoquées.

    Lʼétude de Baldessarini et al (2012)


    (World Psychiatry 2012:11:40-46)

    Les résultats de lʼétude de Baldissarini concernent les analyses cumulées de 7 centres internationaux au sujet des rapports entre lʼâge de début de la bopilarité et les facteurs tels lʼhistoire familiale, le tableau clinique et les mesures fonctionnelles. Les âges de début ont été distribués en 3 facteurs : « avant 12 ans », « 12 – 18 ans » et « au-delà de 18 ans ». Ainsi, une population de 1 665 adultes, avec un trouble BP-I selon le DSM-IV, ont été inclus dans cette étude. Les âges de début étaient comme suit :
  • 5% dans lʼenfance

  • 28% dans lʼadolescence

  • 53% avec un pic entre 15-25 ans.

  • Les groupes avec un début dans lʼadolescence et lʼâge adulte ne diffèrent pas sur la morbidité clinique (épisodes/an, pourcentage de temps en maladie, comorbidité, hospitalisations, tentatives de suicide) ni sur lʼhistoire familiale. En revanche, les indices dʼun fonctionnement favorable (emploi, indépendance, mariage, enfants, niveau des études…), ont été rangés en fonction des âges de début (en ordre décroissant) : adulte > adolescence > enfance.
    Le groupe avec début juvénile versus adolescence se distingue par plus de récurrence, plus de comorbidité psychiatrique ; de même, lʼhistoire familiale était la plus chargée dans ce groupe. Les analyses multivariées confirment les liens entre lʼhistoire familiale et le mauvais fonctionnement avec un âge de début précoce de bipolarité(dans lʼenfance).

    Mauvais pronostic de la bipolarité juvénile : est-ce la cause des délais de diagnostic ?


    Lʼétude de Post et al 2010 (7) a examiné les liens entre lʼâge de début de la bipolarité et les délais pour les premiers soins et leur influence sur la morbidité à lʼâge adulte. Lʼétude a inclus 529 patients (âge moyen 42 ans), présentant un trouble bipolaire et qui ont été suivis sur une période de 4 ans (avec une évaluation quotidienne par des agendas de lʼhumeur ou NIMH -Life Chart Method).
    Les résultats montrent que la moitié des patients ont débuté leur trouble avant lʼâge de 18 ans. Après un an suivi, ces patients (par comparaison aux autres patients avec un début à lʼâge adulte), montrent :
  • une plus grande sévérité des épisodes dépressifs et maniaques

  • un nombre plus élevé des épisodes

  • plus de jours en dépression

  • plus de jours en cycles rapides

  • moins de jours en euthymie (cʼest-à-dire sans troubles de lʼhumeur).

  • Les délais pour les premiers soins sont inversement corrélés avec lʼâge de début de la bipolarité. Ces délais sont associés avec un temps plus long en dépression, plus de sévérité des épisodes dépressifs, plus de récurrence, plus de cycles rapides et moins de périodes en euthymie.
    Ces résultats convergent avec dʼautres preuves en faveur de la fréquence élevée de la bipolarité juvénile, qui sʼavère associée avec des délais extraordinairement longs pour les premiers traitements.
    Lʼâge de début précoce et les longs délais sont, tous les deux, liés à une évolution de la bipolarité sous un mode plus sévère (et cela a été montré de manière prospective). Il est donc évident que ces résultats doivent susciter plus dʼintérêt et de vigilance pour mieux reconnaître les troubles bipolarité chez les jeunes. Lʼespoir serait en faveur de changer cette sévérité avec la mise en place de traitements appropriés et sans trop de retard.

    Exposition aux anti-dépresseurs


    En plus de délais, les jeunes bipolaires sont souvent exposés aux antidépresseurs

    La manie induite par les antidépresseurs (MIA) est caractéristique de la bipolarité. Ce phénomène a été rattaché à un allèle court du gène transporteur de la sérotonine (5-HTT). Lʼéquipe du Pr K Chang a exploré la fréquence de la MIA chez des enfants et adolescents bipolaires (29).
    52 enfants et adolescents (30 avec un trouble bipolaire et 22 avec une bipolarité sub-syndromique) ont été inclus (tous avec un parent bipolaire). Lʼinterview clinique portait sur les symptômes maniaques et dépressifs avant et après un traitement antérieur avec antidépresseur.
    Les résultats montrent que 50% des cas ont présenté une MIA et 25.5% une survenue dʼidées suicidaires sous anti-dépresseurs. Les groupes MIA+ et MIA- ne différaient pas sur lʼassociation avec les fréquences de lʼallèle ou du génotype du gène 5-HTT. Le groupe MIA+ présentait plus de comorbidités (3.2 vs 2.4; p = .02) et plus volontiers de type BP-I (p = .04) que le groupe MIA-.
    Les jeunes bipolaires (ou à haut risque) sont particulièrement vulnérables aux effets adverses des AD (virages maniaques, induction dʼidées suicidaires) et doivent bien surveillés quand ils sont sous AD, notamment les AD sérotoninergiques.

    Références


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  • janvier 2013


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